Gastro-entérologie

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> Condylomes

Description

Les condylomes sont des excroissances de peau, ressemblant à des verrues, localisées au niveau de la marge anale et /ou des organes génitaux externes. Ils sont généralement multiples, de couleur blanchâtre, et mesurent de quelques millimètres à plusieurs centimètres (condylomes géants). Ils sont souvent associés à des condylomes internes du canal anal et/ou des condylomes du col utérin. Il existe un risque faible de dégénérescence cancéreuse (cancer de l’anus) favorisée par une immunodépression.

Cause

Les condylomes de l’anus et des organes génitaux sont liés à une infection par le virus HPV (papillomavirus humain). Bien que la contamination puisse se faire par contact direct sans pénétration, ou avec des objets souillés, ils sont considérés comme une infection sexuellement transmissible, qui est le mode de contamination le plus fréquent. La séropositivité VIH est un facteur de risque d’infection au virus HPV.

Symptômes

La symptomatologie est très pauvre. Les condylomes entrainent parfois un prurit.

Examens complémentaires

L’anuscopie permet de rechercher des condylomes du canal anal. La coopération du gynécologue et/ou de l’urologue est parfois nécessaire pour rechercher des condylomes du col utérin et de l’urètre. Certains services spécialisés proposent un dépistage de l’infection au virus HPV chez les porteurs du virus HIV par frottis anal, sur le même modèle que le dépistage du cancer du col utérin par frottis cervico-vaginal.

Traitement

Les condylomes limités à la marge anale peuvent être traités par application locale d’une crème immunostimulante (imiquimod), par destruction par la chaleur (bistouri électrique) ou par le froid (cryothérapie à l’azote liquide). L’imiquimod nécessite plusieurs mois de traitement, et peut entrainer une irritation locale. Le bistouri électrique et la cryothérapie nécessitent une anesthésie locale.
Les condylomes du canal anal nécessitent une chirurgie sous anesthésie générale pour leur destruction au bistouri électrique. Il existe un risque non négligeable de récidive dans les 6 mois qui suivent l’intervention.

Dernière mise à jour le 15/10/2010

 
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