Gastro-entérologie

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> Cancer de l'oesophage

Description

Le cancer de l’œsophage représente 10% des cancers digestifs. En France, il touche dix fois plus les hommes que les femmes, à partir de l’âge de 40 ans. C’est une tumeur développée au dépend de la muqueuse de l’œsophage. Les deux types histologiques les plus fréquents sont le carcinome épidermoïde et l’adénocarcinome.
Il est associé dans 15% des cas à un cancer de la sphère ORL.
C’est une maladie grave dont le taux de survie dépend de l’extension locale du cancer et de la présence ou l’absence de métastase. Le pronostic, tous stades confondus, est de 15% de survie 1an après le diagnostic, 2% après 5 ans.

Causes

Les causes principales du carcinome épidermoïde sont l’alcoolisme et le tabagisme. Les adénocarcinomes se développent souvent sur un endobrachyoesophage, qui est une modification de la muqueuse œsophagienne en réponse à un reflux gastro-œsophagien chronique.

Symptômes

Un cancer digestif entraine une asthénie intense (grande fatigue), associée à un amaigrissement. Le cancer de l’œsophage peut être révélé par l’apparition progressive d’une dysphagie, par des douleurs derrière la poitrine, par des éructations tenaces ou par une hématémèse (vomissement sanglant).

Examens complémentaires

Le diagnostic est confirmé par l’étude histologique (au microscope) des biopsies effectuée lors d’une fibroscopie œsophagienne.
Le bilan d’extension du cancer (évaluation de l’envahissement des organes de voisinage, et recherche de métastase hépatique, pulmonaire et ganglionnaire) est fait grâce à l’échographie du foie, au scanner thoraco-abdomino-pelvien, parfois complété par une écho-endoscopie œsophagienne. Ces examens permettent de classer le cancer en plusieurs stades de gravité selon la classification TNM (T pour l’extension locale de la tumeur, N pour l’envahissement des ganglions, et M pour les métastases).
La recherche d’une tumeur ORL associée est systématique par une panendoscopie ORL.

Traitement

Selon le stade de gravité le traitement se fait par chirurgie et/ou radiothérapie et chimiothérapie.
Le traitement chirurgical (oesophagectomie subtotale) est une ablation d’une grande partie de l’œsophage avec conservation des deux ou trois premiers centimètres, accompagnée d’un curage ganglionnaire. La partie enlevée est « remplacée » par un tube confectionné avec l’estomac (à l’image de la Sleeve gastrectomie) sur lequel est pratiquée une plastie du pylore.
En cas d’inopérabilité, le traitement palliatif vise à désobstruer l’œsophage par la mise en place d’une prothèse par voie endoscopique.

Dernière mise à jour le 15/10/2010

 
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